Je signe la pétition pour les protéger
Je signe la pétition pour les protéger

LES CIVILS SONT LES PREMIÈRES VICTIMES
DE L’UTILISATION D’ARMES EXPLOSIVES

90 % des victimes d’armes explosives en zones peuplées sont des civils !

Les budgets militaires explosent, mais les traités pour protéger les civils ne sont pas respectés et l’aide humanitaire est remise en cause. Dans les conflits actuels — à Gaza, en Ukraine, au Soudan, au Myanmar — des enfants, des hôpitaux, des écoles sont ciblés. Handicap International tire la sonnette d’alarme : les bombardements en zones peuplées sont un fléau silencieux mais évitable.

© E. Blanchard
  • 25% des pertes civiles sont des enfants
  • 60000 victimes civiles d’armes explosives en 2024
  • +30 % d’augmentation des budgets militaires européens
  • 80 États ont signé la Déclaration de Dublin, mais peu l’appliquent

LE BUDGET DE L’ARMEMENT EXPLOSE, LE NOMBRE DE VICTIMES CIVILES AUSSI

En 2025, le contexte international est marqué par une inquiétante augmentation des budgets militaires. L’Union européenne s’apprête à approuver le plus important budget de défense de son histoire, tandis que les États-Unis renforcent leurs alliances stratégiques avec plusieurs pays du Moyen-Orient. Dans cette dynamique, de plus en plus d’États s’arment massivement, renforçant leur capacité offensive sans garanties suffisantes quant au respect du droit international humanitaire.

Par ailleurs, on observe une recrudescence de l’utilisation de mines antipersonnel et de bombes à sous-munitions dans les conflits actuels, des armes interdites par le Traité d’Ottawa et la Convention d’Oslo, notamment dans le conflit syrien et en Ukraine. Ces armes sont les plus dévastatrices pour les populations civiles. Pourtant cinq Etats européens membres de l’Otan (la Finlande, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie et la Pologne) annoncent un possible retrait du Traité d’Ottawa et la réintroduction de l’utilisation de telles armes.

Ces armements — missiles, obus, bombes aériennes, roquettes, mortiers — sont précisément les armes explosives les plus souvent utilisées dans des zones densément peuplées. Si cette militarisation croissante n’est pas strictement encadrée, leur usage dans les villes provoquera des catastrophes humanitaires de grande ampleur : destruction de logements et d’infrastructures, déplacement de populations, contamination par les restes explosifs de guerre, effondrement des systèmes de santé et d’éducation.

 

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© T. Nicholson

En signant les Conventions d’Ottawa et d’Oslo et la déclaration de Dublin de nombreux Etats, dont le Luxembourg, se sont engagés à :

  • Restreindre l’usage des armes explosives à large rayon d’impact dans les zones habitées (les mines antipersonnel, les bombes à sous-munitions, etc.) ;
  • Aider les victimes et faciliter l'accès à l'aide humanitaire ;
  • Nettoyer les zones contaminées par les restes explosifs de guerre ;
  • Recueillir et partager des données sur les conséquences humanitaires de ces armes.

Malgré cela, les victimes civiles d’armes explosives dans les milieux urbains continuent d’augmenter de manière inquiétante, soulignant l’urgence d’agir et de respecter les engagements pris.

Signer un texte ne sauve pas de vie. Ce que nous demandons aux États, c’est d’agir.
Concrètement.

  • Interdire l’usage des armes explosives à large rayon d’impact dans les villes ;
  • Réparer les conséquences humanitaires : soins, éducation, assistance aux victimes ;
  • Prévenir durablement les risques : éducation aux dangers, marquage, déminage ;
  • Porter ce combat dans toutes les arènes internationales, du Conseil des droits humains à l’Union européenne.

Signer, c’est refuser l’intolérable.

En tant que citoyen.ne, vous pouvez encourager le Luxembourg à poursuivre et à renforcer son engagement en signant la pétition pour soutenir la protection des civils contre les armes explosives dans les conflits.

Face aux souffrances inacceptables que les armes explosives utilisées en zones peuplées continuent de causer aux civils. Face au nombre croissant de civils victimes des armes explosives. Face à l’inaction ou aux désengagements de certains états signataires des traités d’Ottawa et d’Oslo qui interdisent respectivement l’utilisation de mines antipersonnel et de bombes à sous-munitions et de la Déclaration internationale sur les bombardements en zones peuplées signée à Dublin. Parce que les conflits récents en Ukraine, à Gaza, au Soudan, et ailleurs, montrent l’urgente nécessité d’agir.

Handicap International :

  1. Appelle les Etats à rejoindre sans délai ces trois instruments du droit international essentiels pour la protection des civils (les Traités d’Oslo et d’Ottawa et la Déclaration pour la protection des civils lors des bombardements en zones peuplées)

  2. Demande au Luxembourg et aux autres Etats signataires de renforcer leurs engagements pris dans le cadre de ces trois instruments

    • En renforçant leurs efforts pour protéger les civils face aux conséquences des pratiques de bombardements massifs en zones peuplées, et de l’utilisation des mines anti-personnel et des bombes à sous-munitions.
    • En soutenant l’accès pour les populations affectées à l’aide humanitaire et à l’assistance aux victimes.
  3. Demande au Luxembourg de condamner systématiquement et sans équivoque toute atteinte aux populations civiles en violation du Droit International Humanitaire et tout désengagement des Etats signataires face à leurs obligations, en désignant les risques que ces désengagements font peser sur les civils et la sécurité internationale.

JE SIGNE LA PETITION, ET JE PARTAGE

Je me mobilise !

  • Rejoignez-nous le samedi 11 octobre place d’Armes pour en apprendre davantage sur la protection des civils et pour participer à des ateliers, conférences et performances artistiques.

  • Partagez la campagne sur vos réseaux